Dans nos jolis coins de campagne, nos producteurs transforment avec passion le produit de leur récolte en plaisirs gustatifs à base de lait.

Nous vous proposons de vivre une journée comme si vous y étiez !

Team Blanchette ?

A la Chèvrerie des Saules, Clarisse et Hugues exploitent leur production laitière sous toutes ses formes : des fromages, des yaourts, des glaces. Clarisse nous explique le déroulement d’une journée-type quand on élève des biquettes. « Il faut savoir que pour la traite des chèvres, on ne parle pas d’une journée-type mais de saison. En effet, celle-ci débute fin janvier jusqu’à mars avec la mise bas des chevreaux. Grâce à cela, les chèvres vont produire le lait qui sera utilisé pour la transformation de produits tels que des yaourts, fromages et tommes. Le pic de lait suit le rythme des jours. Lorsque les jours se raccourcissent, la production de lait diminue. Arrive ensuite le tarissement, ou la période sèche, qui correspond au moment où la chèvre ne produit plus de lait et entame des périodes de chaleurs. Les boucs sont alors mis en pâture, la gestation qui suivra va durer environ 5 mois. Nous fermons en janvier après fêtes, pour reposer nos bêtes et également pour nous permettre de faire ce que nous n’avons pas le temps d’effectuer le reste de l’année. En plus de l’aspect pratique, il faut penser à la traçabilité de nos produits car nous fournissons des magasins locaux. Les journées commencent vers 7h du matin et se terminent entre 20h et 22h. Heureusement, nous avons deux employés à la transformation fromagère, ma belle-fille dans le magasin et mon fils qui s’occupe des animaux, champs… ».

Saviez-vous que les chèvres ont du caractère ? En effet, Clarisse nous raconte qu’elles n’aiment pas la pluie et qu’elles ne sortent pas longtemps : « Quand elles sont en pâture, elles ont toujours envie d’aller voir plus loin si « l’herbe n’est pas plus verte ailleurs », et parfois, nos voisins nous téléphonent pour nous avertir qu’ils ont aperçu une biquette dans leur jardin ! »

Team Marguerite ?

A la ferme Kairet, Daniel et Ingrid bichonnent leurs vaches laitières pour qu’elles donnent le meilleur lait qu’ils transformeront tour à tour en beurre, maquée, fromages frais ou à pâte dure.

Depuis peu, leur fils assure la succession et s’est spécialisé en transformation laitière. Ingrid nous raconte : « Depuis que notre fils Denis a repris le flambeau, il s’est formé en transformation laitière et a commencé à faire de la diversification de fromages affinés. » Mais alors, comment se déroule une journée à la ferme quand on fabrique du fromage ? : « Il n’y a pas de journée-type » nous confie également Ingrid. « Hors moisson, la journée commence vers 7h30 avec la traite ainsi que les soins des vaches et veaux qui sont réalisés par mon mari et mon fils. Ensuite, Denis prend le lait de la traite et y ajoute les ferments. C’est le début de la transformation fromagère. Durant la matinée, il y aura la présure et ensuite d’autres étapes plus techniques qui aboutiront à la création des fromages. Entretemps, j’ouvre le magasin à 9h et j’accueille les clients. L’après-midi, il faut retourner à plusieurs reprises les fromages jusqu’à ce qu’on obtienne le produit fini. En fin de journée, nous essayons de nettoyer nos locaux en continuant à servir nos clients jusqu’à 17h30. Après cela, il faut à nouveau soigner nos bêtes. Au mieux, la journée se termine vers 19h30. Mais il reste tout le côté administratif, l’étiquetage, la traçabilité… à intercaler dans nos tâches quotidiennes et aussi partager des publications sur notre page Facebook pour continuer à faire notre pub ».

Ou les deux ? Voire plus si affin(it)és !

Et vous, plutôt lait de vache ou lait de chèvre ?

En allant acheter vos produits laitiers, n’hésitez pas à vous approvisionner en légumes de saison auprès de nos producteurs. Ces hommes et femmes nous offrent des produits locaux à découvrir sans modération, comme nous confie Clarisse : « Nous avons voulu étendre notre épicerie en promouvant des producteurs de la région, c’est le cas pour une partie de nos légumes. Nous avons également des cochons qui sont nourris avec le petit lait et nous proposons de la viande d’agneau sans OGM. La confiture est également faite maison. Nous accordons une importance capitale à la qualité de la nourriture de nos bêtes. Il en est de même pour la transformation laitière. Tous nos produits sont sans pesticides et tout se fait avec des méthodes naturelles ancestrales. Mon fils s’occupe même du désherbage manuellement. Au niveau de nos produits, nous essayons d’offrir une gamme diversifiée pour les personnes intolérantes au lactose. Nous avons depuis cette année implanté une serre pour y faire pousser nos propres légumes mais cette saison n’a pas apporté une bonne récolte ».

Après tout, pourquoi devoir faire un choix … choisir c’est renoncer !